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<strong>74 subventions de</strong> recherche octroyées pour 2018-2019

74 subventions de recherche octroyées pour 2018-2019

70 chercheurs issus des institutions de recherche canadiennes ont été sélectionnés pour recevoir des subventions de fonctionnement et 4 jeunes chercheurs ont obtenu des fonds de soutien à la relève scientifique.

Subventions de fonctionnement

Grâce à la générosité de donateurs et de partenaires, La Société de recherche sur le cancer a récemment remis 8,3 millions de dollars en subventions de recherche à 70 des meilleurs chercheurs canadiens en cancérologie afin de leur permettre de faire progresser leurs travaux. Sur les centaines d’applications reçues, les comités de révision par les pairs de la Société ont sélectionné les meilleurs pour recevoir un financement de 120 000 $ sur deux ans.

En savoir plus.

Subvention pour jeunes chercheurs

La Société de recherche sur le cancer est la seule institution canadienne à offrir un tel programme de soutien à la relève scientifique afin de leur permettre de mettre en place leur laboratoire et ainsi faciliter la continuation de la recherche en oncologie. Découvrez nos récipiendaires en 2018.

Javier Clemente Casares

Plusieurs études cliniques suggèrent que la perte de masse musculaire et osseuse, appelée cachexie cancéreuse, est un facteur de décès important chez les patients atteints de cancer. Toutefois, les facteurs qui occasionnent la perte musculaire restent encore méconnus. Les travaux de Javier Clemente Casares cherchent à démontrer et comprendre le lien existant entre les tumeurs cancéreuses et certaines cellules du système immunitaire, qui seraient l’origine de la perte musculaire. Comprendre davantage les causes de la cachexie pourrait permettre d’inverser le processus et améliorer les conditions ainsi que les chances de survie des patients atteints de cancer.

Geneviève Dubois

Les traitements de chimiothérapie privent les cellules cancéreuses des ressources et de l’énergie dont elles ont besoin pour survivre. Or, pour certains cancers particulièrement tueurs tels que le cancer du sein triple négatif, les cellules cancéreuses ont la capacité de résister aux traitements en changeant leur identité pour survivre. Les travaux de Geneviève Dubois cherchent à identifier les mécanismes qui permettent aux cellules cancéreuses de s’adapter dans un environnement qui leur est toxique, celui de la chimiothérapie. Une meilleure compréhension serait une première étape pour affaiblir les cellules cancéreuses en les empêchant de muter pour résister au traitement.

Hartland Jackson

Il existe plusieurs sous-types de cancers du sein. Le type de cellules retrouvées au site initial de la tumeur ainsi que la mutation à l’origine de la tumeur sont deux facteurs qui déterminent l’agressivité du cancer. Toutefois, la manière dont ces deux facteurs interagissent reste inconnue. Les travaux de Hartland Jackson cherchent à approfondir les connaissances sur les facteurs entourant la naissance de certains sous-types de cancers du sein. Il étudiera 50 aberrations génériques parmi les plus communes en cancers du sein afin de définir leur rôle dans les premières étapes de développement du cancer ainsi que les sous-types de cellules impliquées. Pour chacun de ces sous-types de cellules, le potentiel d’agressivité du cancer et l’interaction avec le système immunitaire seront évalués. En identifiant les points communs dans le développement de différents sous-types de cancer du sein, il sera possible d’établir des cibles pour de nouvelles options thérapeutiques et préventives.

Lisa Julian

Le manque de compréhension de la manière dont certaines tumeurs du cerveau sont déclenchées a entravé le développement de traitements efficaces. Les premiers stades de développement de la maladie définissent son évolution au fil du temps. En étudiant une forme héréditaire de cancer du cerveau, les travaux de Lisa Julian ont permis de développer un outil qui permettra d’étudier comment les mutations génétiques qui causent le cancer changent le comportement des cellules souches pour entraîner des cancers lents, agressifs ou très mortels tels que le glioblastome. Cette nouvelle compréhension pourrait aider à entraver l’émergence du cancer du cerveau ou freiner sa progression.