Des tumeurs cérébrales mortelles pourraient être liées à la pollution atmosphérique
Un projet de recherche novateur financé par la Société de recherche sur le cancer
Les recherches innovatrices du Dr Scott Weichenthal ont récemment étonné le public canadien: et s’il y avait réellement un lien entre le cancer du cerveau et la pollution dans l’air?
Le Dr Weichenthal travaille au sein du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill, qui étudie les facteurs environnementaux potentiels contribuant aux causes et évolutions des maladies.
Dans cette nouvelle étude, récemment publiée dans le journal Epidemiology, le Dr Weichenthal et son équipe ont analysé les dossiers médicaux et l’exposition à la pollution de plus de 1,9 millions d’adultes canadiens sur une durée de 25 ans. Ils ont ainsi trouvé qu’une plus grande exposition aux nanoparticules de combustion (des éléments microscopiques de pollution de l’air principalement retrouvés dans le gaz d’échappement des véhicules) pouvaient augmenter jusqu’à 10% les chances d’avoir un cancer du cerveau.
“Les risques environnementaux, comme la pollution de l’air, ne sont pas grands en magnitude; leur importance vient du fait que toute la population y est exposée” explique Scott Weichenthal “alors quand vous multipliez ces petits risques par un grand nombre de personnes, il peut tout à coup y avoir beaucoup de cas. Dans une grande ville, cela pourrait être un nombre significatif, particulièrement lié au fait que ces tumeurs sont souvent fatales.”
Le Dr Weichenthal bénéficie d’une bourse salariale du programme GRePEC de la Société de recherche sur le cancer et nous sommes si fiers d’avoir contribué à la réalisation de ce projet de recherche grâce à la générosité de nos donateurs.