Une collaboration pour perfectionner des vaccins
DANS SES EFFORTS CONTINUS POUR AIDER À DÉJOUER LE CANCER, LA SOCIÉTÉ DE RECHERCHE SUR LE CANCER FINANCE DEUX PROJETS NOVATEURS DANS LE DOMAINE DE L'IMMUNOTHÉRAPIE
29 MAI 2018
La Société de recherche sur le cancer s’est associée à BioCanRx pour financer deux projets prometteurs sur les vaccins à base de cellules infectées (VCI) en tant que pistes thérapeutiques pour les patients atteints de leucémie aiguë et de cancer de l’abdomen. Un VCI personnalisé est fabriqué à partir des propres cellules tumorales d’un individu. Ces cellules sont récoltées puis infectées d’un virus intelligent appelé virus oncolytique qui s’attaque uniquement aux cellules cancéreuses et épargne celles en santé. Ce type de thérapie est prometteur pour le traitement du cancer grâce à une approche moins toxique et moins invasive. Les deux projets sont dirigés par des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.
Projet sur la leucémie aiguë
Dre Natasha KekreLa leucémie aiguë est une forme de cancer du sang difficile à enrayer par des traitements conventionnels. Malgré la chimiothérapie agressive et les greffes de cellules souches, moins de 5 % des patients atteints de leucémie aiguë récidivante guérissent. Dre Natasha Kekre espère proposer une solution en perfectionnant une stratégie personnalisée avec un vaccin créé à partir de cellules de leucémie infectées par le virus. Cette stratégie de vaccination combine des virus tueurs du cancer, une technologie BioCanRx existante, capacité supplémentaire de stimuler système immunitaire du patient contre la maladie.
Projet sur le cancer de l’abdomen
Dre Rebecca Auer et Dr Jean-Simon DialloLa carcinose péritonéale (la propagation du cancer dans tout l’abdomen) est la principale cause de décès chez les patients atteints de cancers de l’abdomen. Beaucoup de patients meurent malheureusement d’une distension abdominale massive, les rendant incapables de manger ou de respirer confortablement. Afin de répondre à des besoins cliniques pressants, l’étude menée par la Dre Rebecca Auer et le Dr Jean-Simon Diallo vise à optimiser un vaccin à base de cellules infectées, qui pourra ensuite être produit et testé lors d’essais cliniques.